Rapide présentation de ce chaos local qu'est ma co-location:
La flore : Cet immense duplex au style post-colonial anglais un brin destructuré, au mobilier parfaitement kitshe, dernier garant de l'égyptianité du lieu, se niche au huitième étage d'un immeuble assez passe partout, au coeur de la très british "cité jardin" qui jouxte le centre ville. Le plâtre et les moulures y sont joyeusement parcourus d'innombrables fissures, subtilement mariées aux craquelures de la peinture, tandis que les grincements du parquet s'accordent à merveille avec la symphonie en crescendo des fuites d'eau.
La faune : Cette jungle urbaine aux milles sources abrite, il faut bien le dire, une faune fort sympathique et tout à fait hétéroclite, fourmillement de visages familiers, où se glissent parfois quelques étranges énergumènes, "rawagas" égarés, nomades des quatre coins du monde. Le nombre de locataires y est, de fait, à géométrie variable, puisqu'entre les permanents, les semi-permanents, les habitués, les invités et les amis de passage, la population locale oscille entre six et onze individus.
Voici à quoi ressemble un dîner familial dans la بيت السعادة de Garden City...
La flore : Cet immense duplex au style post-colonial anglais un brin destructuré, au mobilier parfaitement kitshe, dernier garant de l'égyptianité du lieu, se niche au huitième étage d'un immeuble assez passe partout, au coeur de la très british "cité jardin" qui jouxte le centre ville. Le plâtre et les moulures y sont joyeusement parcourus d'innombrables fissures, subtilement mariées aux craquelures de la peinture, tandis que les grincements du parquet s'accordent à merveille avec la symphonie en crescendo des fuites d'eau.
La faune : Cette jungle urbaine aux milles sources abrite, il faut bien le dire, une faune fort sympathique et tout à fait hétéroclite, fourmillement de visages familiers, où se glissent parfois quelques étranges énergumènes, "rawagas" égarés, nomades des quatre coins du monde. Le nombre de locataires y est, de fait, à géométrie variable, puisqu'entre les permanents, les semi-permanents, les habitués, les invités et les amis de passage, la population locale oscille entre six et onze individus.
Voici à quoi ressemble un dîner familial dans la بيت السعادة de Garden City... De gauche à droite : Ustaz Ahmed Gohary, dit Jo (Egypte, 30 ans, professeur d'arabe) - Ouedad (France, 40 ans, chercheuse) - Jean, dit Joun ou Caribou (Quebec, 23 ans, Etudiant en Physique, au Département d'Etude de l'Arabe Contemporain avec moi) - Matthieu (ami de passage) - Sarah (amie de passage) - Nicola (semi-permanent, Italie, 28 ans, Etudiant en sciences po, au DEAC) - Cora, la petite dernière, dite Princesse (France, 20 ans, INALCO, au DEAC) - Marie, Samakaya pour les intimes (semi-permanente, France, 23 ans, Sciences-Po avec moi, au DEAC aussi puisqu'elle fait tout comme moi) - Indiana (habituée de la maison) - Charline dite Cha (France, 25 ans, travaille dans l'édition) - puis Beltram, votre humble serviteur, derrière l'objectif...
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